Monsieur le député, le bilan s'est, hélas ! alourdi depuis ce matin : il est désormais de 21 000 morts, 45 000 disparus, 150 000 déplacés et sans doute 1 million de réfugiés. L'urgence n'est donc pas seulement de mobiliser les ressources, mais aussi de les faire parvenir.
Or, pour l'heure, le gouvernement birman, que vous avez très justement décrit comme une dictature militaire, refuse l'accès à son territoire. La sécurité civile est prête, ainsi que quelques rares ONG, dont quatre organisations françaises par lesquelles nous ferons parvenir les 200 000 euros que nous avons débloqués. (Exclamations sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche.) Cette somme peut paraître dérisoire, compte tenu de la situation, mais c'est exactement ce que les autres font. (Mêmes mouvements.)