Il est impératif d'y remédier, sans remettre en cause la spécificité des UFR de médecine qui fait la qualité de nos CHU, de nos praticiens hospitaliers et de notre enseignement. À l'avenir, ces UFR devront s'inscrire dans le cadre d'une stratégie de recherche cohérente avec l'université. C'est l'objet de l'amendement du Sénat, proposé par le professeur Francis Giraud, qui n'est pas l'un des moins bons connaisseurs de la médecine au Parlement.
Pourquoi cette nécessité ? Parce que quatre prix Nobel de médecine sur cinq n'étaient pas médecins. Parce que Pasteur était chimiste. Parce que la recherche biomédicale, qui est une priorité du Président de la République pour les cinq ans à venir et l'un des grands enjeux du XXIe siècle, se fera – Jean-Yves Le Déaut l'a très bien dit – en pluridisciplinarité.