Monsieur Goldberg, la notion de « difficulté grave » n'est pas nouvelle puisqu'elle figure déjà dans l'article L. 719-8 du code de l'éducation que je reprends.
Par ailleurs, le ministre redonne la parole à l'université, il ne décide pas à sa place. En effet, en demandant une nouvelle élection, soit du président, soit du conseil d'administration, c'est bien l'université qui décide de son destin. Nous allons donc bien dans le sens de l'autonomie des universités. Le ministre ne s'interpose pas pour diriger l'université à la place du conseil d'administration.