De toute évidence, ce débat n'est pas aussi apaisé qu'il devrait l'être sur un sujet tel que l'école. Depuis hier, le ministère nous fait entendre des propos que je n'oserai pas qualifier de mensonges, même si je le pense, en affirmant par exemple qu'il est tout à fait exceptionnel que des enseignants absents ne soient pas remplacés, alors que, je l'ai répété à maintes reprises, les exemples pullulent. C'est là un premier mensonge de la part du ministre, à moins que mon secteur soit particulièrement délaissé – ce que je ne pense pas être le cas.
J'en viens à l'article 3. En entendant un inspecteur général me dire que les jours de grève étaient payés, je tombe des nues ! Si c'est le cas, monsieur le ministre, je demande au ministère de me restituer tout ce qui m'a été décompté depuis des années. En effet, lorsque j'étais instituteur j'ai souvent fait grève, je l'avoue, et on a toujours retenu, à la fin du mois – ou plutôt à la fin du mois suivant, car l'opération prend un certain temps –, le trentième de mon traitement, voire, le cas échéant, deux trentièmes, et je n'étais pas le seul.