J'arrive à l'article, monsieur le président, si M. Lefebvre, à défaut de M. Copé, qui n'est pas là, rappelle sans tarder ses troupes, comme il l'a fait hier en s'exprimant au nom de votre groupe, à un peu plus de sérénité et de respect des débats.
Ce que vous avez dit à propos de l'article 3 est extrêmement grave, monsieur Goasguen.
Vous avez dit d'abord qu'il fallait restreindre le droit de grève pour prouver qu'il existe : voilà un raisonnement bien étrange ! Si vous l'appliquez un jour au droit de vote, le pire est à craindre ! Il est vrai que vous l'appliquez déjà au mode d'élection au Sénat, entre autres.