Ainsi, l'État pourra – ce n'est qu'un risque, mais notre rôle est de le mettre en avant – se décharger d'une de ses responsabilités, le devoir de remplacer des enseignants absents par d'autres enseignants.
Nous l'avons démontré hier : le problème principal, pour les familles, ce n'est pas la grève, mais les absences dues à d'autres raisons. Vous dites, monsieur le ministre, vouloir créer une agence du remplacement, mais ne serait-il pas préférable, avant tout, de ne pas diminuer le nombre de titulaires remplaçants dans l'éducation nationale ? Vous êtes en train de fragiliser le droit au remplacement dans le premier degré.
En conclusion, l'article 2 masque, derrière de bonnes intentions, une régression : l'éducation nationale est dégagée de son obligation de continuité du service public, …