Ce qui compte, c'est de créer des activités nouvelles. Et mieux vaut que les projets soient lancés en amont, dans le cadre de cette étude d'impact, plutôt que a posteriori, après que la décision aura été prise. Voilà pourquoi je souhaiterais que cet amendement soit voté.
Cependant – car il y a un cependant –, je suis à l'origine de la création des zones de revitalisation rurale, créées en 1994. À l'époque, il s'agissait de faire face aux difficultés des territoires rurauxen cours de désertification. Vous vous souvenez des débats que nous avions eus dans cet hémicycle, à une heure du matin, avec les élus de la montagne. Quinze ans après, ces ZRR existent toujours, ce qui prouve que les problèmes n'ont pas disparu. Il faut que ces instruments fonctionnent. De la même manière qu'on trouve des soutiens pour des zones en difficulté, on doit en trouver pour des villes et des territoires que l'on met en difficulté en supprimant des activités.