Madame la ministre, je vous ai bien comprise, mais vous aussi m'avez compris.
Mon amendement va plus loin que votre réponse, dans la mesure où cette étude d'impact prévoit d'envisager des activités nouvelles, ce qui est tout l'intérêt de cette étude. Or aujourd'hui, la réponse du ministère de la défense est d'utiliser les outils existants. Or sur ces territoires en déprise, on ne sait pas faire avec les outils existants ! On connaît le FNADT, le FNDS ou tout autre fonds existant, qui trouvent déjà leur utilisation pour ces territoires en déprise, mais ces fonds n'ont pas la capacité à encaisser ou à répondre à un choc supplémentaire.
L'intérêt de cette étude d'impact, et c'est pour cela que nous voulons qu'elle soit réalisée conjointement entre le préfet et la DIACT, n'est pas de se contenter de faire une photographie à un instant T pour identifier la situation, mais d'y apporter des réponses ! Et c'est ce que veut l'amendement.
Madame la ministre, vous m'en demandez beaucoup trop. Malgré toute la volonté que j'ai de vous faire plaisir, je maintiens mon amendement. (Sourires sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.)