Monsieur Gosselin, le Gouvernement est très sensible à l'objectif poursuivi par l'amendement car, par la suppression de toute référence temporelle, il permettrait l'intervention d'un syndicat mixte ouvert de façon pérenne en matière de SCOT. Je partage donc votre souci de simplification, à savoir de ne pas contraindre les collectivités à créer des structures juridiques supplémentaires.
Cependant, je ne suis pas certaine qu'une telle disposition ait sa place dans cette loi de modernisation de l'économie : elle l'aurait probablement davantage dans une grande loi sur l'urbanisme. Le Gouvernement s'en remet donc à la sagesse de l'Assemblée.