En tant qu'élu, je comprends le désarroi de nombre de mes collègues. Perdre 500 militaires dans une agglomération de 100 000 ou 500 000 habitants, cela peut se gérer assez facilement ; mais les perdre dans une zone de faible densité, où c'est parfois la seule activité du secteur, c'est un véritable drame. J'en ai vécu un en Bretagne en 2000. C'est aujourd'hui le cas de certains de nos collègues, en particulier en Moselle et dans l'Est, où existaient de fortes implantations militaires, et je sais que c'est extrêmement difficile pour eux. Je suis dans une ville de 10 000 habitants et 500 militaires sont partis. J'ai failli perdre les élections législatives d'ailleurs, grâce à vos amis. (Exclamations.)