Madame la secrétaire d'État chargée de l'écologie, ma question s'adresse à M. le ministre d'État, ministre de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de l'aménagement du territoire.
Alors que la commission nationale du débat public relative à la création du barreau de la ligne à grande vitesse – ou LGV – Poitiers-Limoges a émis un avis favorable, estimant que cette liaison était « celle de la dernière chance », alors que le tour de table financier portant sur l'intégralité des études a été fructueux, les collectivités territoriales concernées s'étant immédiatement engagées clairement, alors que la réalisation de ce barreau revêt une importance vitale pour un bassin de vie de 2,5 millions d'habitants, la disparition de la LGV Poitiers-Limoges de la première mouture du projet de loi Grenelle I a suscité la consternation dans les régions concernées.
La seule raison avancée à ce jour, à savoir le financement du projet, n'est à l'évidence pas recevable, car la grande majorité des collectivités territoriales et locales concernées par le projet, après avoir participé au financement des études, a déjà validé le principe d'une participation financière à la réalisation du projet. Même si nous le regrettons tous, nous savons bien que la participation des collectivités territoriales est désormais impérative pour que des lignes à grande vitesse voient le jour. Nous ne sommes plus à l'époque bénie où cela se faisait sans que les collectivités aient à participer.
Dans ce contexte, je vous demande de m'assurer, madame la secrétaire d'État, que le barreau LGV Poitiers-Limoges, qui fait partie intégrante de la ligne Sud Europe Atlantique, sera bien inscrit au projet de loi qui doit venir en débat devant notre Assemblée avant la fin de cette session parlementaire.