Cet amendement nous permet de parler à nouveau de la prime pour l'emploi, qui a constitué un puissant instrument pour améliorer le pouvoir d'achat des salariés modestes. C'est pour cette raison qu'en son temps nous l'avions créée. Vous l'avez augmentée, certes, mais il aurait été selon nous bien plus important, dans le cadre de ce débat sur le pouvoir d'achat, de la majorer sensiblement. Notre amendement prévoit donc une majoration de 50 % de la prime perçue dès 2007 pour les 9 millions de salariés qui en bénéficient. Rien n'empêcherait ensuite d'en assurer le suivi par une majoration régulière les années suivantes.
Pour prévenir l'argument que vous allez nous opposer, je précise que son coût budgétaire est près de six fois inférieur à celui du paquet fiscal voté cet été. La mesure que nous proposons permettrait de cibler les gains de pouvoir d'achat sur les salariés modestes chers au groupe SRC – et notamment à Patrick Roy.