Ce dispositif, dont le rapporteur général et moi-même pouvons revendiquer la paternité, est en vigueur jusqu'en 2010. Dans son ensemble, il a rendu d'immenses services pour le développement de certaines zones touristiques et permis de créer de l'activité et des emplois.
Dans un premier temps, les ressources de grands opérateurs du tourisme ont pu être mobilisées, ainsi que celles de petites entreprises locales connaissant bien leur territoire. Aujourd'hui, cependant, nous voyons arriver dans le secteur une nouvelle génération d'opérateurs qui ne sont pas sans poser certains problèmes par rapport aux investisseurs. C'est pourquoi il convient de réexaminer le périmètre des secteurs éligibles, afin de mieux l'adapter aux réalités du territoire, mais aussi de mettre en place des garde-fous pour éviter les dérives observées depuis un an, qui nuisent à l'image même de l'investissement touristique. Nous devons, en particulier, mieux encadrer le choix des opérateurs et des promoteurs immobiliers.