Monsieur le président, monsieur le président de la commission des finances, de l'économie générale et du plan, monsieur le rapporteur général, monsieur le ministre du budget, des comptes publics et de la fonction publique, par cet amendement, nous proposons de supprimer le bouclier fiscal, faute dont le Gouvernement s'est rendu coupable. Cette faute est volontaire, idéologique et profondément injuste : selon que vous serez puissant ou misérable, vous serez évidemment traité différemment. Vous faites des cadeaux aux riches – c'est l'exemple, que je cite régulièrement dans l'hémicycle ou dans ma circonscription, de ces quelque cent familles du Nord qui ont reçu un cadeau de 100 000 euros – alors que, de l'autre côté, il y a la France qui souffre toujours plus. (Murmures sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.) Eh oui ! C'est votre conception de la justice fiscale.