Monsieur le président, monsieur le président de la commission mixte paritaire, monsieur le rapporteur de la commission mixte paritaire, mesdames et messieurs les députés, vous allez dans quelques instants, je l'espère, adopter un projet de loi important.
Or, à ce stade, je suis partagée, je vous l'avoue, entre espoir et découragement. Découragement en entendant Mme Iborra parler de mauvaise foi, de partialité et de déni de démocratie. On accuse généralement les autres de ce dont on est capable soi-même : je ne vous accuserai surtout pas de mauvaise foi, préférant mettre ces commentaires sur le compte d'une idéologie plus rétrograde que réformiste, d'un dialogue plus obtus qu'ouvert et d'une absence totale de compréhension de l'expérimentation. (Applaudissements sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire et du groupe Nouveau Centre.)