…et « mauvais », en effet – j'y venais, car je vous ai également écoutée très attentivement.
Mais, au-delà, je vois deux divergences de fond, qui précisément nous conduisent, contrairement à l'opposition, à voter le texte de la commission mixte paritaire. La première, c'est que la véritable ligne de fracture – j'ai déjà eu l'occasion de le dire au cours du débat et, hier, en commission mixte paritaire – n'est pas entre ceux qui, d'un côté, seraient attentifs aux demandeurs d'emploi et ceux qui, de l'autre, les traiteraient avec mépris ou brutalité, mais entre ceux qui pensent que la loi ne peut pas tout régler et qu'il faut conserver un espace de discussion pour les partenaires sociaux, qui devront organiser le dispositif, et ceux qui pensent que la loi doit tout régler. C'est pourquoi, tout en affirmant à plusieurs reprises au cours du débat que nous étions favorables à certains des principes sur lesquels reposaient les amendements de l'opposition, nous avons tenu à affirmer que ceux-ci ne relevaient pas de la loi. C'est dans ce contexte que nous demanderons aux partenaires sociaux de négocier le contenu de la future convention collective.