L'outil que nous venons de créer nous aidera à atteindre plus facilement cet objectif.
Dans le même temps, la réforme facilitera la gestion des dossiers des demandeurs d'emploi. Sans revenir sur tous les avantages offerts par le guichet unique, déjà largement exposés, je noterai simplement que si, aujourd'hui, les agents s'occupant des demandeurs d'emploi inscrits de plus de quatre mois traitent jusqu'à quatre-vingt-dix dossiers chacun, ce nombre devrait tomber à soixante, voire trente pour les demandeurs les plus en difficulté.
Mes chers collègues, je pense que nous pouvons, et devons, être fiers de cette réforme. Elle était en suspens depuis tant d'années que peu de gens y croyaient encore. Lorsqu'elle a été annoncée, certains ont dit qu'elle était vouée à l'échec, du fait de l'hostilité des personnels, des partenaires sociaux et des administrations, de la complexité des opérations de rapprochement-fusion et des difficultés de toutes sortes à surmonter. Et pourtant, voilà qui est fait ! La concertation a eu lieu tout au long de l'automne, grâce notamment au patient travail de Mme Christine Lagarde, ministre de l'économie, des finances et de l'emploi et de son équipe de collaborateurs. Ils n'ont pas ménagé leur peine et ont pris leur bâton de pèlerin pour expliquer, écouter, corriger, enrichir et améliorer le texte. Nous aussi avons su le faire et, personnellement, je me réjouis d'avoir pu prendre en considération des aspects du projet qui, aux yeux des partenaires sociaux et des organisations syndicales, étaient essentiels.