Nous approuvons le choix retenu par le ministre, car l'amiante est à l'origine de maladies qui frappent des personnes issues d'un très grand nombre de secteurs, ce qui n'est pas le cas des essais nucléaires, où seul l'État est responsable.
Nous pouvons prendre acte du fait que le ministre de la défense a annoncé que des crédits budgétaires seraient mis en place à hauteur de ce qui sera nécessaire. Le fait qu'une première dotation de dix millions d'euros soit d'ores et déjà prévue est un signe de la volonté de l'État de mettre en oeuvre la loi qui nous est présentée dès sa promulgation.
Nous ne pouvons que nous réjouir de voir que les moyens matériels nécessaires à la mise en oeuvre d'une loi précèdent son adoption. Nous ne pouvons qu'espérer que cette attitude volontariste servira de référence à l'avenir.
Pour toutes les raisons que je viens d'indiquer, je vous invite, mes chers collègues, à voter ce projet de loi. (Applaudissements sur les bancs des groupes UMP et NC.)