D'un mot, monsieur le président, si vous le permettez, je souhaite dire à M. Montebourg que la comparaison avec l'Allemagne n'est pas la plus pertinente. Les interventions des forces allemandes à l'extérieur sont assez récentes. Si les Allemands ont mis tant de soin à les encadrer, il y a à cela une raison historique évidente. Demeure dans la conscience allemande une réticence à envoyer des troupes à l'étranger. Si nous devions faire une comparaison, ce serait plutôt avec les Britanniques. Le Royaume-Uni, grande démocratie s'il en est, propose un système équivalent au nôtre.