Pour assurer la sécurité et le succès des opérations, mieux vaut ne pas divulguer trop de détails.
À ceux qui voudraient que le Parlement donne une autorisation préalable à une intervention, j'indique que certaines opérations – qui relèvent pourtant de l'information du Parlement au titre de l'article 13 – ne concernent que quelques hommes : dix gendarmes en Haïti ; quelques observateurs au Libéria. Faut-il, pour la moindre intervention à l'étranger, réunir le Parlement, y compris en session extraordinaire ? À mon sens, ce serait aller trop loin.
Se limiter à une information sur les objectifs poursuivis est une bonne idée. En revanche, donner des informations sur les moyens mis en oeuvre ne s'impose pas, car il faut d'abord penser à assurer la sécurité de nos troupes.