Mais il n'est pas mauvais que nous ayons ce débat dans le cadre de la réforme de la Constitution, pour indiquer un consensus.
Pour résumer, ces opérations sont lourdes, fréquentes, chères. Elles engagent le statut de notre pays, la vie de nos soldats. Il est normal que l'information soit immédiate.
J'ajoute que si le Parlement n'est pas en session, si la guerre commence le 2 juillet, il faut en effet une session extraordinaire et non pas attendre le mois d'octobre. Ensuite, il faut un vote, et que ce vote soit renouvelé. Tous les six mois ou tous les ans, on peut en débattre. Mais voilà l'économie générale du texte qui me rendrait fier d'être parlementaire dans ce genre de situation. (Applaudissements sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche et du groupe de la Gauche démocrate et républicaine.)