Nous avons passé de longues semaines sur la révision constitutionnelle afin de donner plus de pouvoirs au Parlement. On allait voir ce qu'on allait voir ! Eh bien, on voit : alors que tous les services de l'Assemblée nationale étaient dûment mobilisés, nous commençons en retard. Comme vous le savez, l'avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt, et la gauche, elle, était là. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)
Plusieurs hypothèses peuvent expliquer ce retard. Soit il est dû à M. Xavier Bertrand, dont on sait qu'il est un proche du Président de la République – mais je vous mets en garde, monsieur le ministre : quand on est dauphin trop longtemps, on finit par se faire croquer par le premier requin qui passe.