Monsieur le président, monsieur le ministre du travail – puisque vous êtes enfin arrivé –, nous sommes convoqués, au début de cette session extraordinaire du Parlement, tous les jours de la semaine. La semaine prochaine, en revanche, est extraordinairement « blanche ». Sans doute est-ce dû à d'importantes journées parlementaires…
Le texte dont nous sommes saisis est présenté en urgence par le Gouvernement. Hier soir, à la reprise, nous avons attendu dix minutes que les ministres daignent arriver. Ce matin, nous étions à nos bancs à neuf heures trente mais, là encore, du fait de l'absence du Gouvernement, la séance n'a pas pu commencer.
Pensant que le ministre était retenu dans les embouteillages, nous sommes allés prendre un café, pour le trouver en train de finir ou de commencer son petit déjeuner. Il y a là une marque de mépris de notre assemblée.