Cet amendement vise à plafonner l'abattement sur la valeur de la résidence principale à un montant indexé sur celui du revenu minimum d'insertion. Le problème du mal-logement reste malheureusement d'actualité. Certes, la misère n'est pas aussi dramatique que dans les années cinquante, car notre pays s'est enrichi. Mais les associations qui viennent en aide aux plus démunis se font l'écho de la situation dramatique que vivent plusieurs dizaines de milliers de familles, situation d'autant plus insupportable que la France vit globalement mieux.
Beaucoup reste à faire pour que chacun dispose d'une habitation digne de ce nom : 100 000 personnes n'ont pas de domicile, autant de personnes vivent en camping ou dans un mobil-home toute l'année, plus de 500 000 vivent dans des meublés, 1 million dans des logements exigus et fortement surpeuplés selon les normes de l'INSEE et 1 million encore ne disposent pas du confort de base.
Dans ce contexte, il serait indécent de ne pas plafonner l'abattement sur la valeur de la résidence principale.