La commission a émis un avis défavorable sur cet amendement pour des raisons que vous connaissez bien, monsieur Brard. En effet, le secteur de la presse bénéficie d'ores et déjà d'une multitude d'aides. Si on les additionne – aide au transport avec la compensation des tarifs postaux, réductions d'impôt, amortissements, provisions –, on dépasse les 2 milliards d'euros. Dans le cadre de la loi de finances pour 2007, l'an dernier, nous avons encore voté une réduction d'impôt en cas de souscription au capital d'une entreprise de presse.
En outre, l'amendement n° 186 est totalement imprécis. Il suffirait de créer, sans aucun agrément, une association regroupant des lecteurs et chaque membre pourrait, en franchise d'impôt, investir dans le journal de son choix. Tout cela ne me paraît pas raisonnable, d'autant qu'il n'y a vraiment pas lieu d'ajouter une aide supplémentaire.