Madame la présidente, monsieur le secrétaire d'État, monsieur le rapporteur, mes chers collègues, je ne voudrais pas paraître grandiloquente, mais j'ai le sentiment que nous vivons, dans cette assemblée, un moment très important pour beaucoup d'êtres humains. Au reste, ce n'est pas si souvent que nous avons la possibilité d'accomplir, dans notre action parlementaire, un acte qui peut permettre, très concrètement, de sauver des vies humaines, d'empêcher des atteintes à l'intégrité des personnes et d'aider réellement les victimes des pires monstruosités des guerres – je veux parler de celles qui s'attaquent aux plus vulnérables, notamment aux enfants.