Monsieur Cochet, vous avez affirmé que le choix de poursuivre dans la voie du nucléaire résultait d'une décision autoritaire.
Le 21 mai 2007, lorsque le Président de la République a ouvert le Grenelle de l'environnement en réunissant les associations, il a clairement annoncé, d'une part, que le débat était ouvert sur le sujet et, d'autre part, qu'il entendait poursuivre la politique nucléaire française. C'était une condition de base, et toutes les associations présentes autour de la table ont accepté de négocier à partir de celle-ci.
Le climat est la priorité absolue du Gouvernement. Lors du lancement du Grenelle, trois priorités étaient affirmées, avant que les groupes de travail n'en ajoutent d'autres : le climat, la biodiversité et la santé environnementale. Pour ce qui concerne le climat, même le GIEC n'exclut pas le nucléaire. La lutte contre le changement climatique passe en effet par la réduction des consommations et par le développement des énergies à faible émission de gaz à effet de serre. En France, nous ne faisons pas l'un ou l'autre : nous avons choisi le nucléaire plus les énergies renouvelables. Le Président de la République a d'ailleurs pris un engagement clair : lorsqu'un euro sera consacré au nucléaire, un euro sera consacré aux énergies renouvelables.
Le Gouvernement est défavorable à ces amendements.