Monsieur Cochet, nous partageons pleinement votre point de vue.
Effectivement, compte tenu des méthodes de production actuelles, c'est sur les fruits et légumes et sur la vigne que l'on relève le plus de résidus de pesticides.
Toutefois, l'objectif de réduction de l'usage des produits phytopharmaceutiques n'est pas remis en cause. Le Sénat a seulement précisé que : « Cette réduction ne doit cependant pas mettre en danger des productions, notamment les cultures dites mineures. » Il s'agit d'une question de méthode : il faudra que ces cultures bénéficient d'un accompagnement particulier.
(Les amendements identiques nos 122 et 384 ne sont pas adoptés.)