C'est l'ensemble de ces mesures qui dessine un projet juste, équilibré et efficace.
Le principal enjeu de ce projet de loi concerne l'immigration familiale. Nous réaffirmons bien sûr notre attachement à l'immigration familiale, mais il n'était plus possible de laisser dériver « au fil de l'eau » une immigration aussi importante sans s'interroger sur notre capacité à intégrer ces primo-arrivants.
Je le rappelle, l'immigration familiale est le principal vecteur d'immigration sur notre territoire. En 2005, 92 380 titres de séjour ont été délivrés au titre de cette immigration et 11 000 au titre de l'immigration économique. Personne ne peut se satisfaire de ce déséquilibre.
Il devenait donc urgent de mieux encadrer cette immigration et de privilégier l'immigration économique choisie.
Il était tout aussi indispensable de faciliter et d'améliorer l'intégration des immigrés. Pour nous, une intégration réussie repose d'abord sur le respect de notre identité nationale. La maîtrise de la langue française constitue une condition sine qua non de l'intégration de l'étranger dans le pays d'accueil, comme l'est l'apprentissage des valeurs de la République.
La France s'est construite au cours des siècles sur un socle de valeurs qui nous rassemblent : la laïcité, l'égalité entre les hommes et les femmes, la liberté des consciences.