Nous allons revenir sur un sujet qui a fait ici l'objet de nombreux débats, mais qui semble devenu tabou : je veux parler de la liberté de cultiver « avec ou sans OGM ».
Ce texte parle beaucoup d'objectifs à atteindre en matière d'agriculture biologique – 6 % de la surface agricole en 2012 et 20 % en 2020. Il parle d'intégrer des prescriptions environnementales dans des « produits sous signe d'identification de la qualité et de l'origine ». Il parle d'inciter les jeunes exploitants qui s'installent à faire le choix de l'agriculture biologique ou de la haute valeur environnementale.
Je pose tout simplement, par cet amendement, une question : étant donné que la politique agricole est censée garantir le droit de produire et de consommer « avec ou sans OGM », comment conciliera-t-on cette liberté avec la mise en valeur de l'agriculture biologique ? Nous approuvons cette mise en valeur, mais elle est parfaitement incompatible avec la culture de plantes génétiquement modifiées en plein champ.