C'est la première mesure phare du projet de loi relatif au travail, à l'emploi et au pouvoir d'achat, dont le financement est prévu dans la partie recettes du projet de loi de finances.
Toujours pour encourager l'effort, le Gouvernement choisit également d'investir dans le crédit d'impôt-recherche, à hauteur d'un milliard d'euros cette année, de 1,4 milliard en 2008 et de 2,4 milliards en 2009. Le passage du plafond de 10 à 30 % est une véritable mesure de structuration de la croissance. Or, qu'est-ce que la croissance, sinon un investissement dans la production nationale ? Et comment celle-ci peut-elle demeurer compétitive, sinon en encourageant la recherche et l'innovation, qui seront les parts de marché de demain ?
La majorité UMP soutient sans réserve ce budget, parce qu'il vise à augmenter le pouvoir d'achat des Français et qu'il constitue un premier pas vers la structuration de la croissance.