Pratiquer la dérision permet toujours d'éclairer le débat.
Vous ne croyez évidemment pas du tout à la négociation, monsieur le secrétaire d'État. Vous savez bien qu'il n'y en a jamais entre le puissant et le faible. Il y a, d'un côté, un acte de reddition et, de l'autre, un diktat. Vous avez l'air de découvrir la lune, mais vous êtes au pouvoir depuis six ans. Qu'avez-vous fait pour moraliser une situation immorale si vous pensez qu'il existe vraiment des solutions ?
En réalité, vous trouvez des habillages pour protéger les intérêts de ceux dont vous êtes les dignes représentants. Vous faites semblant de protéger les fournisseurs et les consommateurs alors que vous ne faites que beurrer la tartine de ceux qui sont déjà largement pourvus.
Ce n'est pas moral et j'adhère évidemment à la suggestion de M. Gaubert.