Je souhaite réagir sur deux points.
Tout d'abord, je m'étonne que nos collègues de l'opposition disent que le recensement des jeunes en difficulté serait une mesure insuffisante. Nous avons beaucoup parlé de la nécessité de l'accompagnement. Comment voulez-vous que l'on accompagne des jeunes sans les connaître ou en ne les connaissant qu'indirectement ? Le dispositif proposé est le point d'entrée qui permettra de mettre en place cet accompagnement par le biais des dispositifs existants, comme l'a rappelé M. Wauquiez.
Je m'étonne également que Mme Iborra demande pourquoi nous proposons aux jeunes en situation d'échec l'apprentissage alors que celui-ci est choisi volontairement. Je m'en étonne parce que l'apprentissage est ouvert à tout le monde et que l'alternance est absolument essentielle pour des jeunes rencontrant des difficultés dans le système scolaire classique. L'apprentissage permet d'alterner, sous différentes formes, l'école et le monde du travail. Il fait partie des outils qui doivent être proposés, en particulier à ces jeunes qui sortent du système scolaire sans aucune formation.