Je n'en doute pas !
Je me suis rendu à cette fête non seulement parce que j'aime beaucoup les gendarmes, mais aussi parce que je souhaitais rencontrer Mme la ministre de l'intérieur, au sujet du grave problème que nous pose la réglementation concernant le parc national des Pyrénées.
Je sais, madame la présidente, que vous m'écoutez toujours avec beaucoup d'attention et de gentillesse. Je ne dépasserai pas les quelques minutes auxquelles j'ai droit, et je m'inscrirai sur les articles suivants pour dire ce qu'il me restera à dire.
Sur ce parc national, nous avons voté une loi il y a deux ans ; malheureusement, un décret a été pris depuis lors, qi a totalement boulerversé l'ordre des choses.
La loi disposait qu'une discussion devait être engagée avec les cent cinquante communes concernées pour l'élaboration d'une charte. C'est seulement à l'issue de cette discussion, qui devait prendre dix-huit mois, que devait être pris le décret. Or celui-ci a été pris sans aucune discussion préalable. J'ai tenu à en parler avec la ministre de l'intérieur parce que je ne veux pas qu'il y ait de problème ; or il y en aura d'ici à quelques mois, et de très graves sur ce territoire, lui ai-je dit, aussi graves qu'au Pays basque, si rien n'est fait.
Le préfet des Hautes-Pyrénées nous a envoyé le lundi 8 juin, à dix-huit heures quarante, une convocation demandant aux cent cinquante maires concernés s'ils étaient candidats au conseil d'administration ; la réponse est attendue réponse d'ici à vendredi, le vote sur les candidats devant avoir lieu lundi prochain. Je ne crois pas que ce soient des manières qui honorent notre pays ni l'idée que nous nous faisons d'une bonne administration, ni même, certainement, les parcs nationaux.