Nous n'allons tout de même pas recréer ce que nous avons déjà : trois jambes, a fortiori quatre ou cinq, c'est très difficile à coordonner pour un corps normal… (Sourires.)
Selon les socialistes, enfin, un certain nombre d'économistes prestigieux, dont M. Blanchard, le chef économiste du Fonds monétaire international, diraient que nous allons dans le mauvais sens. Pas du tout ! En vérité, M. Blanchard s'adresse en priorité aux pays anglo-saxons, où la crise immobilière est plus profonde que la nôtre et où les filets de sécurité sociaux ont des mailles beaucoup plus larges que les nôtres, et il leur explique en effet que l'augmentation des revenus sociaux est la bonne réponse, mais il précise aussi que la structure des plans de relance dépend de la nature et de l'ampleur de ce qu'on appelle les stabilisateurs automatiques. C'est aussi ce que disent le secrétaire général de l'OCDE, le commissaire européen à l'économie ou le directeur général de l'INSEE, ce dernier ayant par ailleurs reconnu que le plan de relance français était très bien calibré quant à son montant, de même que nos mécanismes et nos initiatives pour soutenir le secteur bancaire.
Je remercie enfin Nicolas Perruchot, Hervé Mariton, Jérôme Chartier et Jean-François Mancel, ainsi que tous ceux qui nous soutiennent.