Absolument !
Je pourrais également évoquer l'anticipation du RSA, la généralisation du contrat de transition professionnelle, l'assouplissement du chômage partiel et la revalorisation des minima sociaux. Nombre de mesures essentielles ont donc été prises en matière de pouvoir d'achat et de relance de la consommation.
Certes, dans le plan de relance, nous n'avons pas choisi de mettre l'accent exclusivement sur la consommation, car c'est en France qu'il faut créer des emplois et non ailleurs, comme ce serait probablement le cas si nous avions joué la seule carte de la consommation.
Comme Éric Woerth et Gilles Carrez, je me réjouis que nous votions en même temps notre programmation triennale en matière de dépenses publiques. Car, une fois la crise passée et l'économie redevenue saine et dynamique, il faudra reprendre l'assainissement de nos finances publiques. Nous devons garder cela en tête, car la période que nous venons de connaître peut nous conduire à certaines facilités à l'avenir. C'est ce que nous avons évité avec le plan de relance, puisque les dépenses qu'il comporte ne sont pas pérennes. Je suis persuadé qu'une majorité de gauche aurait créé des emplois publics à la pelle, comme cela a été le cas sous le gouvernement de M. Jospin, avec des conséquences qui pèsent encore aujourd'hui sur nos finances publiques.