Monsieur le président, messieurs les ministres, mes chers collègues, vous me permettrez de m'étonner de deux points, qui pourraient relever, en apparence, de la méthode s'ils ne touchaient pas au fond du travail parlementaire – avec les restrictions sur le temps de parole dont on peut penser qu'elles sont déjà en marche – mais aussi à notre conception politique différente des choix économiques, budgétaires et financiers à faire pour notre pays.
Mettre en discussion commune le projet de loi de programmation des finances publiques pour les années 2009-2012 et le projet de loi de finances rectificative pour 2009, on peut le comprendre. C'est moins vrai pour l'accélération des programmes de construction et d'investissement public et privé. Vous ne pouvez pas arguer en permanence de la crise et de la relance pour justifier cette présentation.