Le rapporteur général vient de nous dire que les chiffres n'étaient pas essentiels – et on comprend pourquoi ! Je crois qu'il a en partie raison : dès lors que les chiffres sont révisables et souvent révisés, mieux vaut s'en tenir aux règles de bonne gouvernance, qui sont effectivement ce qu'il y a d'essentiel dans ce texte. Cela dit, on peut regretter que vous n'acceptiez pas, messieurs les ministres, de réviser d'ores et déjà vos hypothèses de croissance pour 2009 qui figurent dans le projet de loi que nous voterons dans un instant, car elles sont en total décalage avec ce que disent les économistes, avec les hypothèses de travail du Fonds monétaire international et de la Commission européenne.