…ces deux lois forment en réalité un tout cohérent : elles constituent les deux faces complémentaires de la politique budgétaire que l'État doit mener face à la crise. Elles combinent la mise en oeuvre d'un soutien à l'économie massif mais ciblé et limité dans le temps, avec le plan de relance, et le maintien du cap des réformes, celui de la maîtrise des dépenses courantes et de la gestion responsable des recettes, avec la loi de programmation.
Discuter dès janvier d'une loi de finances rectificative constitue sans conteste une innovation, comme l'a souligné Gilles Carrez. C'était indispensable. En votant dès le 29 janvier le plan de relance, vous permettrez à la France de disposer des armes nécessaires pour lutter contre la crise dans les délais les plus courts et bien en avance sur la plupart de nos partenaires. Nous ne prenons – et ne prendrons – aucun retard dans la mise en place des diverses mesures, Patrick Devedjian y veille scrupuleusement. En ce qui concerne plus particulièrement mon ministère, je peux vous assurer, par exemple, que les remboursements de crédits d'impôt, décidés lors du collectif de décembre, ont déjà commencé.
Les discussions sur ce texte ont été denses tant à l'Assemblée qu'au Sénat : elles ont permis à chacun, dans la majorité comme dans l'opposition, d'apporter sa pierre au débat nécessaire sur les moyens de répondre à la crise.
Mais je veux revenir sur certains arguments. Le parti socialiste nous accuse toujours d'un manque de soutien à la consommation. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)