Monsieur le président, messieurs les ministres, mes chers collègues, le 4 décembre dernier, à Douai, le Président de la République annonçait le plan de relance économique, dont les dispositions législatives et budgétaires ont été examinées en urgence à l'Assemblée comme au Sénat. En effet, la gravité de la crise mondiale que nous traversons nécessite des prises de décision rapides et adaptées à son ampleur.
J'adhère pleinement à l'esprit du plan de relance du Gouvernement, qui veut que la France sorte de la crise non pas exsangue, mais, au contraire, plus compétitive. C'est en investissant que nous construisons l'avenir et que nous maintiendrons l'activité.
Les décisions prises pour faire face à la crise de 1981 nous ont montré les limites des plans de relance fondés sur la consommation. Le plan de 1981 n'a eu aucun effet, si ce n'est qu'il a abouti au plan de rigueur de 1983.