Je suis entouré de spécialistes de l'hôpital et du système de santé français, qui ne cessent de m'alerter, que ce soit dans l'hémicycle ou ailleurs, sur les dangers du texte. J'ai cru comprendre que la préoccupation est partagée sur d'autres bancs que ceux de la gauche de sauver le service public, qui est en danger. En témoignent les premiers amendements, qui ont été rejetés, le rapporteur nous opposant la philosophie du texte – mais c'est bien ce qui nous inquiète.
Je suis encore plus inquiet lorsque j'entends un argument aussi mince – s'il fallait le mettre entre deux tartines, le sandwich ne serait pas de qualité ! – que celui consistant à dire que l'amendement de M. Préel est très bien mais déjà satisfait par le texte. Si l'on a un doute, si l'on considère qu'un amendement a du sens, je ne vois pas pourquoi on ne pourrait pas le retenir. Deux précisions valant mieux qu'une, et le rapporteur ayant dit qu'il était favorable à l'esprit de l'amendement, je lui suggère de revenir sur sa décision s'agissant de l'amendement de M. Préel. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)