L'objectif est bien d'aller toujours dans le sens de la parité, et non pas d'opérer des retours en arrière. Je souhaitais me faire ici l'écho des inquiétudes de la délégation aux droits des femmes et à l'égalité des chances entre les hommes et les femmes sur cette question.
Je voulais aussi évoquer une autre idée, pour savoir s'il était possible de la mettre à l'étude, même si elle ne va pas exactement dans le sens de Jean-Pierre Grand. S'agissant des élections législatives, nous avons franchi, en matière de parité, des étapes qui ont conduit à l'instauration de sanctions financières. Or, si nous sommes tous ici les représentants élus du peuple, nous participons aussi au financement des partis politiques, au titre d'un rattachement. Je me demande si le moment ne serait pas venu que les partis politiques déposent leurs listes de candidats aux élections législatives auprès du ministère de l'intérieur, et que ces listes ne puissent être recevables qu'à la condition d'une parité stricte entre les hommes et les femmes. Nous franchirions ainsi une nouvelle étape, et surtout cette proposition permettrait au scrutin majoritaire d'aboutir à l'élection d'une assemblée qui, même si ce sont les électeurs qui en décideront in fine, se rapprocherait de l'idéal de parité.