Nous pourrions nous associer aux amendements qui viennent d'être présentés.
Nous sommes quand même dans une situation assez étrange. D'un côté, le président de la commission des affaires culturelles a présenté tout à l'heure un amendement visant à rétablir une situation injustement installée à la suite du vote de la loi TEPA. Très concrètement, l'État devra, dans les mois qui viennent, se priver de ressources sur lesquelles on peut imaginer qu'il avait construit son budget, si l'on veut bien faire l'hypothèse que l'État fait preuve d'un peu de prévoyance, mais les débats actuels ne nous permettent pas d'en être absolument certains. Donc, d'un côté, on enlève des ressources pour les comptes sociaux, et de l'autre, on empêcherait que nous fassions des propositions pour précisément alimenter de façon structurelle et durable ces mêmes comptes sociaux.
Je dois dire que je m'étonne de la nouvelle disparition du ministre du travail, M. Bertrand, qui a un talent indéniable, nous ne pouvons pas le nier, pour manifester sa présence au cours des rares minutes qu'il veut bien nous accorder en prenant le micro et nous faire part de sa volonté à débattre avec nous et puis pour disparaître immédiatement après, au moment précisément où l'on arrive aux discussions sur les retraites.