Cette absence de pilotage politique est grave. La loi de santé publique était bienvenue. Mais on ne peut se contenter d'une loi de santé publique tous les trente ans, et d'un débat purement financier au moment du PLFSS.
Soit il existe un pilotage avec des rendez-vous réguliers, des débats et des réformes de fond, soit on n'y arrivera jamais et vous attendrez, en croisant les doigts, que les échéances électorales passent, avant de faire avaler la potion amère aux Français.
Nous sommes convaincus que c'est ce qui va se passer, car votre proposition dans le rapport annexé ne tient pas la route. Pas besoin d'être grand financier ou spécialiste de la question pour s'en rendre compte. Comme chacun sait, les dépenses de médicaments continuent à s'envoler. Or, entre l'avant-projet de loi et le projet présenté, vous avez déjà reculé sur la taxation des laboratoires pharmaceutiques. Vous reculez sur les internes. Oui, il y a un problème quant à leur installation…