Dans le domaine de l'assurance maladie, il n'y a vraiment pas de pilotage. On a l'impression que vous croisez les doigts en espérant que le pire n'arrive pas. Je me souviens des grandes envolées de M. Douste-Blazy ou de vous-même, monsieur le ministre Xavier Bertrand, lorsque vous étiez ministre chargé de la sécurité sociale, sur les grandes réformes qui devaient nous permettre d'atteindre l'équilibre en 2007 : le médecin traitant, le fameux DMP. Tout était fantastique, on allait y arriver ! Mais, dans le rapport annexé, on ne trouve plus d'envolées lyriques. Là franchement, on croise les doigts et on se dit que, peut-être, ça ira.