Si vous le permettez, j'en reviendrai à l'article 8, sinon le débat risquera de partir dans tous les sens.
L'article 8 présente une projection à cinq ans – et non pas à quatre ans comme c'était le cas jusqu'à présent. Nous voulons donner un peu plus de visibilité, en toute honnêteté, sur la base d'hypothèses très transparentes.
Il ne s'agit pas d'objectifs politiques, mais d'hypothèses qui permettent de construire des scénarios tendanciels qui nous montrent une chose : il faut réagir. Quelles que soient les évolutions de la masse salariale ou des dépenses, il faut aller plus loin dans la restructuration du financement de la protection sociale.
C'est particulièrement vrai pour la branche maladie. La réflexion sur cette branche prend toute sa force dans le scénario qui prévoit 5 % de croissance de masse salariale ou dans celui qui table sur des dépenses maladie en progression de 1,5 % en volume par an. Il n'est évidemment pas possible de laisser les choses glisser sur ces tendances.
En revanche, les branches famille, accidents du travail et maladies professionnelles voient leur situation financière s'améliorer au cours de la période.