Comment ce déficit de trésorerie ne se transformerait-il pas en dette sociale entraînant des prélèvements supplémentaires ? C'est une équation simple. Le fait que nous parlions des comptes futurs montre bien qu'il y a une impasse complète. Nous sommes devant un projet de loi de finances qui n'est pas construit, un projet de loi d'immobilisme et d'attente. Pour des raisons de crédibilité politique et financière, la crise se dénouera dans le cours de l'année 2008, dans des conditions forcément défavorables aux assurés et aux cotisants.
Au-delà de l'incohérence financière, plusieurs de mes collègues – et je me joins à eux avec beaucoup de solennité – vous interpellent sur l'incohérence sociale. Comment est-il possible, monsieur le ministre, au moment où vous négociez la réforme des régimes spéciaux, après avoir pris les fonctionnaires des services publics des transports comme boucs émissaires de votre politique depuis des mois…