J'y viens, madame la présidente.
Vos hypothèses économiques, monsieur le ministre, sont fondées sur des prévisions extraordinairement optimistes de la croissance économique et des évolutions de l'ONDAM, car notre pays n'a jamais connu, au cours des cinq dernières années, ni une telle croissance ni une telle évolution.
Dès lors, monsieur le ministre – et j'y insiste en concluant, madame la présidente, au risque de lasser celles et ceux qui aimeraient que nous passions vite sur l'article 8 –, il faut que vous nous indiquiez, puisque cet article envisage les quatre ans qui viennent, ce que vous comptez faire au-delà de 2008, outre les franchises dont nous connaissons le caractère injuste et qui ne suffiront pas pour assurer quoi que ce soit, pour éviter que, de 2002 à 2012, la majorité à laquelle vous appartenez, le Gouvernement dont vous faites partie et le gouvernement que vous avez soutenu n'aient finalement aggravé de 100 milliards d'euros, toutes branches confondues, le déficit de la sécurité sociale. (Applaudissements sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche.)