En cela, la LOLF est un outil formidable, celui sans lequel rien ne pourrait se faire.
La simplification est une nécessité, et, dans ce domaine, je trouve les premières propositions et les premières économies réalisées un peu timides. En l'état actuel, une économie de 7 milliards sur un budget de dépenses de 272 milliards, c'est insuffisant !
Il ne faut pas hésiter à tailler dans les procédures inutiles et redondantes, à éliminer au maximum la paperasse, les tracasseries, et à repenser les procédures, non en fonction du confort des administrations, mais dans l'intérêt de l'usager.
C'est un mouvement déjà enclenché, qu'il faut poursuivre et amplifier. L'État doit aussi se recentrer sur son coeur de métier, qui est l'exercice de ses prérogatives régaliennes de puissance publique. C'est sur ces activités que ses moyens doivent être concentrés. Pour cela, il ne faut pas hésiter à abandonner des activités périphériques, non stratégiques, où l'État n'apporte aucune valeur ajoutée. Si l'on écoute certains, tout est utile. Oui, mais l'État a-t-il vocation à s'occuper de tout ? Non, certainement pas !
Monsieur le ministre, vous l'avez compris, vous avez mon plein et entier soutien dans cette démarche. Je souhaite vivement que les parlementaires soient pleinement associés au travail qui se fait dans vos services, pour préparer, mais aussi pour mettre en oeuvre techniquement les mesures annoncées.