Nous aurons, à cette occasion, un débat dans cet hémicycle avant l'été, puis, dès l'automne, nous examinerons la onzième loi de programmation militaire définissant les grandes orientations budgétaires et d'équipement.
La défense n'est pas figée, elle évolue et se modernise en permanence. La révision générale des politiques publiques accompagnera ce mouvement et aura un impact lourd et durable. D'abord, par son ampleur, puisque la défense est le premier recruteur et le deuxième employeur de l'État. Ensuite, par la profondeur des mutations prévues. Un fonctionnaire sur deux partant à la retraite ne sera pas remplacé, soit 1,4 % de l'effectif. Les fonctions de soutien seront mutualisées et regroupées dans quatre-vingt-dix bases territoriales. L'habillement, l'alimentation, l'informatique non opérationnelle et la maintenance immobilière seront externalisés, et les implantations densifiées. De nouvelles ressources financières seront ainsi dégagées, vitales pour les programmes d'équipement de nos forces comme pour l'amélioration des carrières des personnels civils et militaires.
Cette réforme sera un succès si elle assure un accompagnement social et professionnel à chaque individu concerné et des mesures d'accompagnement économique aux territoires touchés par d'éventuels transferts de base. C'est une priorité. Nous savons pouvoir compter sur l'action forte du secrétaire d'État à l'aménagement du territoire,…